Le Canonnier Rencontre avec l’histoire

Les canons du 18e siècle ont fière allure sur la terrasse du Navigator. On s’imagine facilement en corsaire. Le restaurant surplombe le lagon et offre un paysage idyllique sur les îles du Nord. À l’ombre des cocotiers, on déguste du poisson et des fruits de mer frais.

Un lifting réussi alliant modernité et passé. De grands espaces pour accentuer le sentiment de liberté. Des couleurs sobres pour apaiser. Du mobilier contemporain et de belles matières pour le confort. L’hôtel, qui fait partie du groupe Beachcomber, obtient de très bonnes notes tant au niveau de la décoration que du sens de l’accueil. S’étirant sur 17 arpents, Le Canonnier est bordé d’une plage dorée à perte de vue. Palmiers, banians, fleurs colorées y composent des jardins verdoyants et plongent le visiteur dans une ambiance tropicale et paisible. Une nature authentique. L’autre atout phare du Canonnier est l’histoire qui confère à l’hôtel un cachet particulier. Des canons datant du 18e siècle, un phare restauré et des ruines d’une forteresse rappellent des temps forts de la construction de Maurice. Une terre perdue dans l’océan Indien prisée tant par les Britanniques que les Français. Des vestiges historiques qui relèvent la beauté d’une décoration contemporaine. Du mobilier tendance, des éléments déco, un agencement bien pensé et raffiné… et le tour est joué. D’un bout à l’autre de l’hôtel, la carte de la sobriété et de l’épuré a été mise en avant. L’établissement propose plusieurs catégories de chambres : Standard vue jardin, Supérieure vue jardin, Standard vue mer et Supérieure vue mer, entre autres. Elles offrent tout le confort que peut proposer un 4-étoiles. Le Canonnier est l’endroit idéal pour des vacances en famille. Les clients ont également des accès privilégiés à quatre parcours de golf : le Paradis Golf Club, Mont Choisy Le Golf, l’Avalon Golf Estate et le Tamarina Golf Estate. S’armant des valeurs sûres du passé et des éléments contemporains, Le Canonnier continue à écrire son histoire avec beaucoup de goût.

À la tombée de la nuit, l’hôtel s’habille d’une belle lumière et dévoile d’autres charmes. Le lobby est synonyme d’harmonie. Mariage heureux entre la pierre, le bois et le chaume. Le mobilier se fond dans le décor. L’escalier, majestueux, donnerait presque le vertige. Les lampes et les appliques murales signées Metalite dessinent des jeux de lumière graphiques et géométriques qui ne laissent pas le regard indifférent.

Un espace de jeux et de détente agencé avec finesse. Des miroirs s’étirant sur toute la hauteur du mur et du papier peint aux motifs floraux apportent du caractère à la pièce. Ouverte, elle laisse pénétrer beaucoup de lumière qui fait ressortir l’élégance tropical chic du mobilier et du sol gris clair.

Un mobilier aux couleurs claires et sobres. Un miroir pour agrandir l’espace et refléter la lumière. Une lampe épurée et une touche naturelle avec un beau vase à fleurs. L’élégance à l’état pur.

Le Frangipanier, restaurant principal du Canonnier, est judicieusement placé en bordure de piscine. Disposant de 500 couverts, il propose une cuisine internationale. Le four en pierre permet de succulentes cuissons au feu de bois. Le mobilier blanc contraste avec le toit en chaume et la terrasse en bois exotique. Idéal pour des repas en plein air.

Le restaurant La Serenata, ouvert uniquement pour le dîner, propose des spécialités italiennes. La déco mise sur le jeu de couleurs, de formes et de matières. Les fauteuils en rotin synthétique noir viennent souligner le blanc cérusé des tables en bois. Notre coup de coeur : le pan de mur gris-vert, très tendance, décoré d’assiettes de tailles différentes et déclinées dans un camaïeu de vert qui rappelle la nature.

Un spa construit dans les arbres pour ne faire qu’un avec la nature. Un endroit idéal pour se ressourcer et rééquilibrer tant le corps que l’esprit. Un charme naturel et une architecture qui épousent l’esprit de ce lieu. Les six cabines s’agencent parmi les branches et les lianes d’un banian bicentenaire. L’escalier en pierre et des bassins d’où s’écoule l’eau contribuent à un moment de détente privilégié.

Le choix des matériaux coule de source. Le chaume, le ravenala, le bois et la pierre s’unissent pour un ensemble des plus naturels. Le bassin en pierres taillées et tout en longueur, accueille des sculptures en pierre pour une ambiance zen.

Le Planteur Bar s’ouvre sur une terrasse surplombant un plan d’eau bien pensé. Des cascades apaisantes jaillissent des pierres formant des bassins bordés d’une nature verdoyante. Une vieille ancre de bateau devient un élément déco incontournable qui trouve toute sa place dans ce lieu reposant.

Des rêves de vacances ? Direction Le Canonnier. Les pieds dans le sable et entouré de palmiers et de cocotiers, ce petit coin de l’hôtel ouvre les portes de l’évasion. Le hamac, sous l’ombre des cocotiers, des bean bags et des meubles de jardin au ras du sol créent une ambiance cosy à souhait.

La chambre Standard vue jardin propose une déco épurée et élégante. Confortable, elle réunit des matières chaudes pour une atmosphère des plus accueillantes. Le bois, le rotin et le jute sont des alliés incontournables de la déco moderne et trendy. L’esquisse murale imprimée grand format est signée Florent Beusse.

Dès l’entrée, cette chambre aux couleurs sobres apaise. L’association du gris, du bois clair et des matières naturelles telles que le tapis en jute est
du plus bel effet. La tête de lit en bois apporte chaleur à la pièce et la salle de bains immaculée et intemporelle est une invitation à la détente.

Autre chambre, autre ambiance. La chambre Deluxe vue mer est lumineuse. Les tons clairs s’harmonisent avec les meubles de Vincent Sheppard qui fabrique du mobilier d’intérieur et d’extérieur qui allie confort et esthétisme. Cet artisan a la passion et la tradition du tissage. L’esquisse du Morne imprimée en grand format est signée Florent Beusse. Elle affirme le cachet authentique de l’établissement. L’agencement de la chambre est des plus réussis. Et l’on apprécie la terrasse avec vue sur mer .

Source: Magazine Lacase No53
Reportage: Michel Alphonse
Photos: Jean-Noël Ahkee