Au nom de la rose

Envoûtante, la rose est utilisée depuis des centaines d’années pour transmettre des messages d’affection silencieux selon leur couleur.

C’est l’une des fleurs les plus célèbres et les plus sollicitées dans la composition d’un bouquet floral. Importée de l’Orient, la rose a été l’objet d’une multitude de croisements, pour la création de nouvelles variétés. Les Français sont parmi les plus grands créateurs de nouvelles variétés de rose.

Le feuillage du rosier, arbuste vivace qui peut aller jusqu’à 3 mètres, est caduc mais il bénéficie d’une très bonne rusticité. À noter qu’il existe de très nombreuses variétés de rosiers : rosier grimpant, rosier tige, rosier buisson, rosier remontant, rosier ancien, rosier arbustif, rosier couvre-sol, rosier miniature, rosier polyantha, etc.

La rose est une fleur à la délicate fragrance, elle symbolise un sentiment particulier, selon sa couleur. Outre ses qualités décoratives, la rose est utilisée en cosmétique pour la création de parfum et de produits de beauté, ainsi que dans la haute gastronomie.

Le rosier a besoin d’un emplacement très bien exposé au soleil et d’un sol argileux, riche et bien drainé. Sans ensoleillement, le rosier aura beaucoup de mal à fleurir.

La plupart des rosiers sont vendus à racines nues : plantez-les dès l’achat. Pensez à habiller et à praliner les racines pour favoriser la reprise. Prévoyez au moins 40-50 m entre deux plants et creusez un trou profond (60 cm). Enrichissez le sol (compost, engrais organique en poudre…). Arrosez votre rosier aussitôt après la plantation, et de manière régulière afin de l’aider à bien s’enraciner.

Les rosiers sont multipliés par greffage. Vous pouvez aussi essayer le bouturage ou, pour les rosiers botaniques, le semis de graines.

Les rosiers ont un système racinaire très développé, qui descend en profondeur dans le sol. Une fois bien installés, ils n’ont généralement pas besoin d’arrosage, sauf en cas de sécheresse prolongée, de forte chaleur, ou si le sol est sableux. Bien sûr, les rosiers cultivés en bacs ou en pot devront être arrosés régulièrement. Pour réduire les arrosages et conserver au sol sa fraîcheur, il est conseillé de prévoir un paillage, qui limitera du même coup les opérations de désherbage au pied du rosier. Le rosier doit être taillé chaque année : à la fin de l’hiver pour les rosiers remontants et après la floraison pour les rosiers non remontants. Seuls les rosiers botaniques se passent de taille. Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure.

La plupart des rosiers sont sujets à différentes maladies : oïdium (champignon microscopique), marsonia (taches noires), rouille (pustules poudreuses oranges sous les feuilles), chlorose (feuillage qui s’éclaircit jusqu’à devenir jaune clair/blanc)… Les rosiers peuvent aussi être affectés par les pucerons, différentes chenilles, et les araignées rouges (en situation chaude et sèche). Plusieurs traitements naturels ou fongicides existent. Demandez des conseils à votre pépiniériste.

• Rosiers grimpants : leurs longues tiges doivent être palissées sur un support. À planter contre un mur, une rambarde, une clôture, pour couvrir une pergola, une tonnelle, à faire grimper dans un vieil arbre mort… Ils peuvent atteindre plusieurs mètres de haut.
• Rosiers buisson : très ramifiés depuis leur base, ces rosiers forment un buisson et ne sont pas très hauts (1 m environ). Ils sont parfaits dans des massifs ou en bordures fleuries.
• Rosier couvre-sol : les rosiers couvre-sol sont bien ramifiés dès leur base ; leurs rameaux longs et retombants ont tendance à s’étaler. Ils sont plus ou moins hauts (hauteur généralement comprise entre 30 et 60 cm).
• Rosiers arbustifs : ces rosiers peuvent devenir assez hauts (entre 1 et 3 m). Contrairement aux grimpants, ils n’ont pas besoin de support. On les utilise en isolé ou en fond de massif.
• Rosiers miniatures : ces rosiers de petite taille, moins vigoureux que leurs grands frères mais pas moins florifères, peuvent être cultivés dans un grand pot.
• Rosiers tiges : ces rosiers sont en fait des rosiers buissons greffés sur
  un «tronc». Ils forment une boule.

• Rouge : symbole de l’amour romantique et de la passion durable.
• Blanc : représente l’humilité, la pureté et l’innocence. La rose blanche est associée au jeune amour et elle est un gage de loyauté.
• Jaune : symbole de l’amitié, de la joie et de la bienveillance.
• Rose : symbolisant la gentillesse, la féminité, l’élégance et le raffinement, la rose rose transmet des messages additionnels selon sa tonalité. Un rose-foncé indique la gratitude et l’appréciation, alors que les nuances pâles suggèrent la grâce, la gentillesse, l’admiration et le bonheur.
• Orange : représente l’enthousiasme et le désir.
• Lilas et pourpre : symbolisent l’enchantement, le désir et le coup de foudre.