Tel un jardin secret, celui de Françoise Wiehé est niché au bout d’un chemin de terre à Ferret. Incursion dans son uni…vert.
De l’autoroute du Nord, qui se douterait qu’un tel havre de paix existe. À Ferret, au bout d’un chemin de terre bordé de canne à sucre, se niche le jardin arboré et fleuri de Françoise et Jean-Baptiste Wiehé. Dès le portail franchi, on est soufflé par la beauté de la nature environnante qui nous enveloppe de son manteau vert rassurant.
Au bout d’une longue allée, Françoise Wiehé nous reçoit, le sourire aux lèvres, sur sa terrasse qui surplombe le jardin. Cela fait 45 ans que Françoise et son mari habitent ici. Le terrain, qui fait un arpent et demi, était l’arrière-cour de la maison familiale et celle-ci était déjà arborée. «Lorsque nous avons construit notre maison, nous sommes en quelque sorte rentrés à pas de loup dans ce jardin, car nous ne voulions pas déranger la vieille cour», raconte-t-elle. Après avoir abattu un ou deux arbres, et fait un peu de terrassement, la maison a tout naturellement trouvé sa place au milieu d’arbres fruitiers et de liserons bleus spectaculaires en été. Un véritable havre de paix où l’on est bercé par le chant des oiseaux et le bruit du vent dans les feuilles…
Petit à petit, le couple a ajouté sa petite graine au jardin. Notamment en plantant une «forêt indigène» avec des arbres endémiques tels que le bois d’olive, le bois de Judas, le Mahogany. On y retrouve même un ébénier et un teckier. «Un jardin, c’est une leçon de vie, un bonheur perpétuel car chaque jour il y a quelque chose de nouveau», confie cette mère de trois enfants et grand-mère de cinq petits-enfants qui tient sa passion pour les plantes de sa mère. «Et c’est une grande joie et une grande fierté de le voir grandir chaque jour.»
Coups de coeur
Source: Magazine Lacase No49
Par Marie GOUGES
Photos Ejilen RAMASAWMY